COVID: aggravation secondaire = suspicion d'embolie pulmonaire
Il nous aura tout fait , ce COVID.
De la fièvre, mais pas toujours. Mal à la gorge. De la toux. De la diarrhée. Des engelures au mois d'avril. Des éruptions cutanées. Des fourmillements . Des conjonctivites. Des détresses respiratoires. Des complications thrombo emboliques en réanimation. Aux dernières nouvelles, des myocardites chez des enfants.
Et maintenant, des retours de flamme, chez des gens qui ont eu des symptômes, lesquels ont disparu. Et qui 15 jours, trois semaines après, sont très, très essoufflés.
Ces essoufflements doivent être pris très au sérieux, et motiver un bilan en urgence. Les causes peuvent être diverses, mais il faut en exclure une: embolie pulmonaire.
Elle est à la fois traitable, et potentiellement mortelle sans traitement.
Par contre, le virus ne repasse pas deux fois: les complications sont dues à des phénomènes immunologiques, mais il est maintenant prouvé (30 Avril, travaux Sud-Coréens) qu'il n'y a pas de ré-infection possible.
La Corée du Sud a d'abord retrouvé des traces de virus chez des patients diagnostiqués par PCR, guéris, à distance de leurs symptômes, ce qui a provoqué une vive inquiétude.
Il s'est avéré que c'étaient des restes d'arn de virus non vivants car la technique de PCR est très sensible.
La COVID-19 est donc bien immunisante, comme la plupart des maladies infectieuses connues.